Classification des orchidées  

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L’ identification d’une orchidée permet d’obtenir 2 informations:

  1. Son nom d’espèce, respectant un Code de Nomenclature (celui de la Botanique pour les végétaux);
  2. Son posiitionnement, sa classification en tant qu’espèce dans l’arbre du Vivant.

1) Le Code de Nomenclature Botanique définit comment appeler une espèce végétale sauvage, d’abord par son nom de genre (avec une Majuscule) suivi de son nom d’espèce (en minuscule), complété par le nom du descripteur (entre parenthèse, et uniquement ses initiales si c’est un botaniste célèbre). Par exemple: Ophrys apifera (Huds.), Phalaenopsis violacea (Teijsm. & Binn.)…

Au sein des genres les plus riches, les espèces sont parfois regroupées en « section » (ou parfois en « complexe »), groupe d’espèces proches mais encore bien distinctes.

2) La classification des orchidées, comme celle de tous les autres végétaux, a été historiquement basée sur la ressemblance (ou dissemblance) de parties des plantes, et en particulier sur la morphologie des pièces florales. Des clés de détermination sont alors utilisées, utilisant des critères (visibles à l’œil, à la loupe ou au microscope) existants ou absents sur la plante à déterminer.

Depuis les critères de classification ont évolué: les plantes sont maintenant classées selon leur « généalogie », leur parenté (au sens de l’Evolution) et non plus sur leur seule apparence.

Dans le monde Animal, l’observation des squelettes, des organes, des adultes comme des embryons, a facilité ce classement depuis longtemps. Ainsi, c’est l’observation d’os fossiles récemment trouvés qui a permis de définitivement classer les oiseaux comme descendants des dinosaures théropodes… le groupe des T. Rex !

Dans le monde Végétal, il a fallu attendre l’apparition (récente) des techniques d’analyses moléculaires et génétiques pour atteindre ce même résultat. De fait, des rapprochements (ou à l’inverse des séparations) selon la seule ressemblance se sont alors avérés faux, totalement artificiels.

Ceci explique les révisions récentes entre les genres Laelia/Cattleya/Sophronitis (une révision parfois incomprise par les amateurs) ou probablement à venir dans le genre Ophrys (le nombre d’espèces ayant explosé jusqu’à atteindre près de 250 espèces en 2018 sur la foi de critères morphologiques souvent discutables -et discutés-, la génétique ne distinguant apparemment que 12 espèces).

A suivre…