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Le milieu de culture doit être adapté à chaque espèce :
- Plantée dans son jardin pour toutes les espèces dites « rustiques » : Bletilla striata (Chine) à cultiver comme du muguet, Pleione (Himalaya) dans une rocaille et paillé en hivers (la majorité des amateurs préfèrent les cultiver dans des coupes hivernées au sec dans leur garage)…
- Plantée dans un pot avec de la terre, plus ou moins allégée, drainée, pour toutes les terrestres tropicales: Calanthe, Phaius, Arundina, de nombreux Cymbidium… que l’on peut placer en été dans son jardin mais à rentrer impérativement en hivers.
- Plantée dans un pot rempli d’un substrat aéré, drainant, par exemple constitué d’un mélange d’écorces, avec des sphaignes (de Chiloé, surtout pas celles de France protégées) voire de billes d’argile. C’est indispensable pour toutes les espèces épiphytes. Les espèces traçantes exigeront des paniers plus allongés (pour la plupart des Coelogyne), voire percés (pour tous les Stanhopea). Les Sabots de Vénus tropicaux, pourtant rarement épiphytes, seront à cultiver dans de telles conditions, avec un substrat retenteur d’eau, avec plus de sphaignes par exemple. A l’inverse, les espèces lithophytes (dont de nombreux Laelia brésiliens) exigeront un milieu très drainant, parfois réduit à de simples graviers plus ou moins grossiers.
- Disposée dans un panier ou une cagette ouverte, sans substrat, pour toutes les épiphytes à grosses racines, Vanda, Renanthera, Rynchostylis… mais aussi Phalaenopsis pour ceux que l’expérience tente. Pulvérisations ou brumisations sont alors vitales !
- Montée sur une écorce, la méthode la plus naturelle, pour de nombreuses espèces épiphytes aux racines fines et fragiles, souvent naines: Restrepia, Sophronitis… Dans ce cas, pulvérisations ou brumisations sont indispensables. A noter que la culture en (très petit) pot reste toutefois possible, mais il faut alors faire très attention à ne pas surarroser pour éviter la pourriture des racines.